Mon Antonia de Willa Cather

Plaisir de lecture : 18/20

j’ai aimé :

  • Les personnages si attanchants
  • Le mélange nature writing et dessin social

Mon Antonia de Willa Cather

Traduit par Blaise Allan
Parution le 13/01/2022 aux Editions Archipoche
360 pages

Présentation de l’éditeur : A la fin du siècle dernier, sur les plaines du Nebraska recouvertes à l’infini des mêmes herbes rouges, s’implantent de nombreuses familles d’immigrés européens. Russes, Tchèques, Norvégiens se regroupent en communautés sur des terres qui restent à défricher. Jim a dix ans lorsqu’il vient vivre chez ses grands-parents, propriétaires d’une ferme. A quelques kilomètres s’installe la famille d’Antonia, immigrés tchèques partagés entre la nostalgie de l’Europe et l’espoir en l’Amérique. Jim et Antonia, unis par les mêmes valeurs humaines et une amitié mi-fraternelle, mi-amoureuse, connaîtront des destins différents. L’image d’Antonia reste gravée dans la mémoire comme l’incarnation de la ténacité des pionniers, auréolée de la nostalgie du passé « précieux, incommunicable ».

Mon avis :

Ce livre, je l’ai dévoré en 24 heures avec ses 360 pages tant la plume est fine, belle et entraînante et les personnages principaux comme secondaires attachants. Cela a aussi été l’occasion de lire sur une période sur laquelle j’avoue ne pas beaucoup lire celles des pionniers américains. 

Jim a 10 ans quand il se rend au Nebraska pour vivre chez ses grands-parents. Il est orphelin et découvre la vie à la ferme. Il rencontre aussi la famille Shimerda, des voisins tchèques qui ne parlent pas encore l’anglais et qui font face à des difficultés matérielles pour s’établir et agrandir leurs cultures. Les Shimerda ont une fille, Antonia, qui a trois ans de plus que Jim. Ils vont devenir amis et garder le contact jusqu’aux années à l’université de Jim.

C’est à travers les yeux d’enfants tout d’abord qu’on découvre le tableau d’une Amérique dans laquelle les immigrés tentent de prendre place, les différentes communautés, la solidarité mais également la colère ou le racisme qu’ils peuvent inspirer. Un tableau social que Willa Cather dresse finement et de manière très fluide nous plongeant  au milieu de ces nombreuses interactions.

La magnifique plume de l’autrice dresse également les décors fabuleux du Midwest s’adaptant aux saisons, à la campagne avec un milieu que l’homme tente d’apprivoiser par la culture comme la ville que nos personnages découvrent, une fois adolescents, à travers les bals et les intrigues amoureuses.

C’est un roman merveilleux qui lie fresque sociale, ascension, déception et nature writing . Une autrice dont je vais poursuivre la découverte, sans faute.


2 réflexions sur “Mon Antonia de Willa Cather

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