j’ai aimé :
- le fond historique de l’Histoire qui révèle toute la complexité de l’Inde sans perdre le lecteur.
J’ai moins aimé
- Je pensais trouver une biographie de Sonia Gandhi et il s’agissait plus de l’histoire d’une famille qui, s’est accroché au pouvoir tel une monarchie

Le sari rose de Javier Moro Traduit par François Rosso
Parution le 23/06/2011 aux Editions Points
768 pages
Présentation de l’éditeur :En 1965, Sonia Maino, modeste étudiante italienne, rencontre Rajiv Gandhi, petit-fils de Nehru et fils d’Indira. Malgré les réticences de son père, elle l’épouse trois ans plus tard à New Delhi, vêtue du sari rose tissé par Nehru en prison, celui-là même qu’a porté Indira pour ses noces. Ainsi, l’Européenne catholique unit son destin à celui de la nation indienne, un lien que même la mort tragique de Rajiv Gandhi en 1991 ne pourra défaire.
Une biographie romancée de Sonia Gandhi, à la tête du Parti du Congrès depuis 1998.
Mon avis :
Je pensais m’embarquer dans une biographie romancée de Sonia Gandi mais le livre s’est révélé être beaucoup plus que celà. Oui on rencontre Sonia à l’époque où elle ne connaît pas encore son mari Ravni, le fils d’Indira Gandhi. On la suit quand elle entre dans cette famille si politisée dont les membres sont à la tête de l’Inde et se passent le pouvoir.
Ce pouvoir qui devient une drogue, qui se transmet, qui est comme une responsabilité qui tombe sur les épaules des héritiers.
Plus que la biographie d’une seule personne, c’est une biographie de famille car le personnage principal est d’abord Indira Gandhi, puis sa famille.
Au-delà d’une biographie, c’est une histoire de l’Inde, un tableau complexe d’un pays complexe qui m’intrigue, un pays violent qui fascine. Mais l’écriture est fluide et malgré la complexité des situations, j’ai lu le livre avec grand intérêt, facilement. J’ai beaucoup appris sur cette famille, sur l’histoire de l’Inde.
J’ai été intriguée car l’auteur précise dès le début que c’est une adaptation libre de la vie de Sonia Gandhi mais c’est tellement ancré dans l’Histoire que j’ai eu beaucoup de mal à distinguer ce qui n’était pas vrai.
Une lecture en demi-teinte. C’était une bonne lecture, intéressante grâce à laquelle j’ai beaucoup appris, au début avec cette famille qui lutte pour rester au pouvoir, qui se le transmet, qui se sent responsable de l’avenir du pays. Mais vers la fin, les jeux de pouvoirs m’ont désintéressée. J’ai vu le pouvoir comme une drogue, un poison qui a pesé sur cette famille, un peu comme une malédiction.
