j’ai aimé :
- La dystopie
- La vérité et la solidarité qui se met en place

L’année de grâce de Kim Liggett
Traduit par Nathalie Peronny
Parution le 7/10/2020 aux Editions Casterman
528 pages
Présentation de l’éditeur : « Personne ne parle de l’année de grâce. C’est interdit. Nous aurions soi-disant le pouvoir d’attirer les hommes et de rendre les épouses folles de jalousie. Notre peau dégagerait l’essence pure de la jeune fille, de la femme en devenir. C’est pourquoi nous sommes bannies l’année de nos seize ans : notre magie doit se dissiper dans la nature afin que nous puissions réintégrer la communauté. Pourtant, je ne me sens pas magique. Ni puissante. » Un an d’exil en forêt. Un an d’épreuves. On ne revient pas indemne de l’année de grâce. Si on en revient.
Mon avis :
Un bon roman Young adult qui m’a captivée assez rapidement grâce au monde créé par l’auteure. C’est une dystopie prenante et entrainante.
L’année de grâce, c’est l’année des 16 ans que les jeunes filles passent dans la forêt sans aucune installation. On les éloigne pour éviter qu’elles ne tentent les hommes et rendent jalouses les femmes avec leur pouvoir. Elles sont censées être à l’apogée de leur magie et la libérer durant cette année afin de revenir se marier… pour les survivantes. Car c’est une année durant laquelle elles seront les proies des braconniers qui les chasseront pour, entre autre, vendre leurs membres.
Une fois à l’intérieur c’est une autre vérité qui va se dévoiler lentement mais de manière violente à Tierney, notre héroïne, que le père a discrètement préparé à cette épreuve. Ses deux sœurs ont connu l’année de grâce avant elle mais il est interdit de parler de cette année.
Une héroïne débrouillarde qui recherche la liberté en cassant la vérité que les hommes ont créé à leur image et à leur avantage.
Derrière cette dystopie, il y a toute la violence dont peuvent être victimes ces jeunes filles en tant que proies pour les hommes mais aussi pour des femmes ou d’autres jeunes filles à travers la rivalité et la jalousie.
Mais heureusement il y a aussi de l’espoir, de l’amour et de la solidarité.

