L’Avenir de la planète commence dans notre assiette de Jonathan Safran Foer

Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?

Elles ont aimé :

  • L’importance du message
  • Des anecdotes intéressantes

Elles ont moins aimé

  • L’auteur s’éloigne parfois un peu trop du sujet même s’il finit pas le rattacher à sa démonstration
  • L’ensemble un peu brouillon

L’Avenir de la planète commence dans notre assiette de Jonathan Safran Foer
We Are the Weather: Saving the Planet Begins at Breakfast (17/09/2019)
Traduit par Marc Amfreville
Parution le 17/10/2019 aux Editions de l’Olivier
304 pages

Présentation de l’éditeur : « Des millions de gens vont mourir à cause du réchauffement climatique. Des centaines de millions de gens vont devenir des réfugiés climatiques. Ces chiffres comptent, parce que ce ne sont pas seulement des chiffres – il s’agit d’individus, avec chacun une famille, des habitudes, des phobies, des allergies, des aliments préférés, des rêves récurrents, une chanson qui lui est restée dans la tête, des empreintes uniques et un rire particulier. […] Il est difficile de prendre en charge des millions de vies. Mais il est impossible de ne pas prendre soin d’une seule. Cependant, peut-être n’avons-nous pas besoin de nous soucier de ces millions de gens. Il nous suffit de les sauver. »

Après l’immense succès de Faut-il manger les animaux ?, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l’élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L’extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l’auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu’il n’est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l’avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.

L’avis de Manon :

A la base ce livre à pour sujet l’industrie agro-alimentaire et ses conséquences néfastes sur la planète, l’élevage à outrance, les conséquences de l’élevage sur la déforestation, l’empreinte carbone selon notre alimentation. 

Mais il faut le savoir car la démonstration part de loin… Très loin.  J’ai eu l’impression de lire une suite d’anecdotes heureusement intéressantes, pour la plupart. Heureusement il nous rappelle parfois que c’est notre manière de consommer à outrance, la volonté d’en avoir toujours plus qui contribue au réchauffement de la planète (lecture appropriée aux périodes de fête de fin d’année et course aux cadeaux). 

Références, illustrations, exemples tels que le vol de la Joconde en 1911 qui a fait croître sa renommée, constituent le livre. 

Le fait qu’il extrapole un peu m’a plu mais je ne suis pas sûre d’avoir suivi la démonstration, parfois un peu extrême dans le but d’inciter à une prise de conscience  collective pour une cause qui malheureusement paraît abstraite, tant la chaîne de causes à effets entre le contenu de nos assiettes et l’avenir de la planète est floue. 

Le livre fini en apothéose d’études de statistiques et, là, l’auteur m’a perdue mais heureusement il ne s’agissait que de quelques pages avant la fin. 

L’avis de Cécile :

« Un changement de nos habitudes alimentaires ne suffira pas, à lui seul, pour sauver la planète, mais nous ne pourrons pas la sauver sans procéder à ce changement. »

Le titre de cet essai est trompeur. Là où je pensais lire un texte sur la façon de modifier notre alimentation et de faire ainsi un geste pour notre avenir à tous, je me suis retrouvée face à un texte bien plus large, insistant surtout sur la nécessité d’un effort collectif, même si celui-ci n’est pas toujours facile à fournir.

Le rapprochement entre la situation actuelle et la Shoah, décrié par plusieurs lectrices, ne m’a pas fait bondir ; au contraire, je pense avoir compris le fond du propos de Jonathan Safran Foer. Même si les effets imminents du réchauffement climatique sont difficiles à croire pour nous, ils n’en existent pas moins et ne pourront pas être combattus ou freinés sans effort collectif.

Cependant, à mon grand regret, la forme de son essai ne m’a pas convaincue et m’a même souvent perdue. À plusieurs pages de données chiffrées succèdent une conversation avec son âme, que j’ai eu du mal à suivre, et son texte est émaillé de métaphores filées qui finissaient par se confondre.

J’ai malheureusement trouvé l’ensemble un peu brouillon alors que je ne doute pas de l’importance de son message.


6 réflexions sur “L’Avenir de la planète commence dans notre assiette de Jonathan Safran Foer

  1. Tous les avis lus à son sujet expriment ce côté brouillon, je vais donc passer. Son autre essai, « Faut-il manger les animaux ? », m’avait passionné, et il est à l’inverse très bien structuré et approfondi..

    J’aime

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