Qu’en a pensé Manon ?
J’ai aimé :
- Le rythme soutenu du roman
- L’enquête menée en parallèle avec ce que vivait Amelia
J’ai moins aimé
- L’accent mis sur la culpabilité de la mère

Amelia de Kimberly McCreight
Reconstructing Amelia (02/04/2013)
Traduit par Elodie Leplat
Parution le 27/08/2015 aux Editions Le Cherche Midi
528 pages
Présentation de l’éditeur : À New York, Kate élève seule sa fille de 15 ans, Amelia. En dépit d’un rythme professionnel soutenu, elle parvient à être à l’écoute de cette adolescente intelligente et responsable, ouverte et bien dans sa peau. Très proches, elles n’ont pas de secrets l’une pour l’autre. C’est en tout cas ce que croit Kate, jusqu’à ce matin d’octobre où elle reçoit un appel de l’école. On lui demande de venir de toute urgence. Lorsqu’elle arrive, Kate se retrouve face à une cohorte d’ambulances et de voitures de police. Elle ne reverra plus jamais sa fille. Amelia a sauté du toit de l’établissement. Désespoir et incompréhension. Pourquoi une jeune fille en apparence si épanouie a-t-elle décidé de mettre fin à ses jours ? Rongée par le chagrin et la culpabilité, Kate tente d’accepter l’inacceptable… Mais un jour, elle reçoit un SMS anonyme qui remet tout en question : » Amelia n’a pas sauté. » Obsédée par cette révélation, Kate s’immisce alors dans la vie privée de sa fille et réalise bientôt qu’elle ne la connaissait pas si bien qu’elle le pensait. À travers les SMS, les mails d’Amelia, les réseaux sociaux, elle va tenter de reconstruire la vie de son enfant afin de comprendre qui elle était vraiment et ce qui l’a poussée à monter sur le toit ce jour-là. La réalité qui l’attend sera beaucoup plus sombre que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Une vision singulière du malaise de l’adolescence. Des personnages inoubliables. Un sens du suspense unique. Une critique dithyrambique. Ce premier roman de Kimberly McCreight est un chef-d’oeuvre. Nicole Kidman en a acquis les droits d’adaptation cinématographique pour un film produit par HBO.
L’avis de Manon :
Un thriller efficace auquel je me suis cramponnée.
Kate est appelée au bureau pour reprendre sa fille Amelia du lycée huppé dans lequel elle est inscrite. Mais une fois arrivée, elle découvre que sa fille s’est jetée du toit de l’école. Peu de temps après, elle reçoit des textos qui lui révèlent que sa fille n’a pas sauté, qu’elle ne s’est pas suicidée. L’histoire se dévoile des points de vue de Kate et d’Amelia, adolescente exemplaire, fan de Virginia Woolf, plutôt jolie et studieuse. Amelia avait été invitée à rejoindre une sorte de sororité secrète interdite dans l’établissement mais dont elle veut faire partie et se soumet au bizutage. Le bizutage se transforme en harcèlement, par texto, sur blog, au sein du lycée.
L’histoire de harcèlement que révèle Amelia est effroyable, d’autant qu’elle se sent isolée, ne pouvant tout dire à sa mère, à sa meilleure amie ou un un adulte de l’école puisque le groupe doit rester secret et que les membres ont des moyens de pression sur elle. Le livre a été un page turner pour moi, très bien rythmé notamment grâce à l’alternance des deux points de vue et aux révélations bien orchestrées. J’ai été saisie par le désespoir d’Amelia et celui de Kate qui va de découverte en découverte à travers les réseaux sociaux qu’utilisait sa fille.
La seule chose qui m’a déplue, c’est la culpabilité qui pèse sur le dos de cette mère qui élevait seule sa fille et qui, en tant qu’avocate ne pouvait être souvent présente.


Bravo pour cette lecture de pavé !
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Je me souviens avoir été gênée par des incohérences, mais cela date trop pour que je puisse développer
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Ça ne m’a pas marqué les incohérences tiens 🤔. Mais j’en garde un bon souvenir même si je ne me souviens évidemment déjà plus trop 😁
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