Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?
Elles ont aimé :
- Le roman Choral sur deux époques
Elles ont moins aimé
- Rien ne tient en haleine, pas de coté addictif
- Un roman vite lu et vite oublié

Sous les eaux noires de Lori Roy
The Disappearing (17/06/2018)
Traduit par Valérie Bourgeois
Parution le 06/11/2019 aux Editions JC Lattès – Collection Le Masque
320 pages
Présentation de l’éditeur : Lorsque, à la fin du lycée, Lane Fielding a fui Waddell, sa ville natale au fin fond de la Floride, pour l’anonymat de New York, elle s’est juré de ne jamais y revenir. Pourtant, vingt ans plus tard, fraîchement divorcée et mère de deux filles, elle se retrouve contrainte de retourner vivre chez ses parents, sur la plantation historique de la famille. Un lieu hanté par le passé et les crimes sinistres de son père, ancien directeur d’une maison de correction.
La disparition de sa fille aînée vient confirmer la malédiction qui pèse sur cette ville. D’autant que dix jours plus tard, une étudiante se volatilise à son tour. Lane, désespérée, entreprend alors de faire tomber les masques autour d’elle pour découvrir si quelqu’un n’a pas enlevé sa fille afin de se venger des crimes de son père.
Sous les eaux noires questionne la solidité des liens familiaux et le danger des sombres rumeurs qui peuvent courir dans une petite ville de province… tout en montrant qu’il n’y a parfois pas de pire endroit que le foyer parental.
L’avis de Manon :
près son divorce Lane quitte Brooklyn net retourne dans la maison familiale à Waddell. Ville marquée par la disparition de Susannah Bauer dans les années 1990. La maison familiale elle est connue pour les violences et les disparitions de jeunes garçons d’un centre de détention tenu par son père, Neil.
Le passé resurgit ainsi que tous les reproches faits à la famille quand sa fille Annale disparaît. Le parallèle est fait entre les deux enquêtes la disparition de Susannah et celle d’annales. Le suspens est soutenu, dévoile lentement à travers la voix de plusieurs personnages,
J’ai aimé le roman à plusieurs voies, les liens fait entre le passé et le présent à travers la famille Fielding. Il m’a juste manqué du rythme et un réel détachement de ton pour passer d’un personnage à un autre. J’aime les romans chorals mais ici le ton m’a semble monotone et trop homogène même si le rôle et le caractère de chaque personnage est bien distinct ce qui m’a laissé parfois dans la confusion quant à l’espace temps. Je me suis perdue entre les 2 histoires je dois avouer. Une lecture agréable sans le côté addictif qui me fait m’accrocher à l’enquête.
L’avis de Cécile :
Vite lu, vite oublié.
C’est le triste constat que je fais après avoir refermé Sous les eaux noires de Lori Roy.
Après son divorce, Lane revient accompagnée de ses deux filles dans la petite ville qu’elle s’était empressée de quitter des années auparavant, fuyant un père cruel et maltraitant.
Mais elle doit faire face à l’insistance des journalistes, venus enquêter sur son père, qui tenait autrefois de manière peu orthodoxe une école de garçons ; et également à la disparition de sa fille aînée.
La narration se fait de manière alternée, en donnant la parole à quatre personnes : Lane, sa fille cadette Talley âgée d’une dizaine d’années, sa mère Erma et Daryl, un jeune homme nourrissant d’étranges obsessions. C’est habituellement un choix narratif qui me plait assez mais ici, j’ai trouvé qu’il n’apportait pas grand-chose au récit, hormis faire planer une méfiance bien justifiée à l’égard de Daryl.
Après avoir terminé ma lecture, ma première pensée a été « Tout ça pour ça… », il faut donc croire que le twist final ne m’a pas convaincue ou que je l’avais vu venir…
Les personnages m’ont paru inconsistants et j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop d’ellipses dans le roman.
Tout cela m’a manqué et je n’ai pas réussi à m’impliquer dans ma lecture.



Un avis très similaire à celui que j’ai exprimé suite à ma lecture de « Les secrets de Bent Road » de cette même auteure : un pitch prometteur, mais au final, un roman plutôt ennuyeux…
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Ok, je passe avec joie donc… et sérieux… ANNALE?? Juste ça, ça m’empêcherait de profiter de l’histoire!
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(heu je serais bien comme Karine:)
Bon je constate que ce prix Elle n’est pas toujours bien vaillant à découvrir.
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Je ne retiendrai donc pas ce titre.
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Non tu peux passer ton tour.
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Vite lu, vite oublié, je ne saurais trouvé meilleure définition pour ce polar sans rythme, sans véritable suspens.
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J’avoue que je ne m’en souviens déjà plus ! 😀
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On est bien d’accord zero rythme et le suspens…inexistant pour moi.
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