Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?
Elles ont aimé :
- L’équilibre entre l’effroyable et le beau, la poésie dans le roman
- L’écriture tranchante pour une histoire saisissante

Et toujours les Forêts de Sandrine Collette
Parution le 02/01/2020 aux Editions JC Lattès
368 pages
Présentation de l’éditeur : Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
L’avis de Manon :
J’ai commencé et toujours les forêts sans connaître l’histoire ce qui a intensifié le choc. Un début très triste avec Corentin, cet enfant non voulu par sa mère qui finit par être confié à son arrière grand-mère, Augustine. Il grandi au milieu des forêts et quitte Augustine pour la grande ville. Puis c’est le chaos, le monde tel qu’il est n’existe plus. Seul au milieu des morts il va retrouver Augustine et son amour de jeunesse Mathilde qui elle ne l’aime pas. Mais il faut assurer la survie de l’espèce.
Je ne suis pas adepte des romans au style saccadé aux phrases courtes . Mais ici les phrases courtes et le style direct, incisif ne fait qu’appuyer le drame pour vous saisir à la gorge et vous demander et si cela arrivait ?
Un roman dont je suis sortie complètement sonnée, une écriture tranchante pour une histoire saisissante et perturbante.
L’avis de Cécile :
De l’utilité de lire les quatrièmes de couverture…
Comme à mon habitude, j’ai débuté ce livre sans savoir à quoi m’attendre.
Ça partait comme un roman du terroir : une jeune femme de la campagne au milieu d’un dramatique triangle amoureux, un enfant non désiré…
Et puis d’un coup, le basculement, la fin du monde, l’apocalypse et le début de l’histoire qui nous est contée ici. Corentin part sur les routes désertes pour tenter de retrouver sa grand-mère, voir si elle a survécu elle aussi. Il traverse des paysages désolés, débarrassés de toute vie, qu’elle soit humaine, animale ou végétale.
La romancière excelle à nous dépeindre ces paysages, cette terre morte, ce ciel où le soleil ne brille plus, mais également la désolation de l’esprit, du cœur de Corentin. Quel espoir nous reste-t-il quand on semble ne plus rien avoir ? Quel avenir lorsque l’on survit dans un monde après l’apocalypse ?
A mi-chemin entre La route de Cormac McCarthy (auquel elle glisse d’ailleurs un joli clin d’œil) et En un monde parfait de Laura Kasischke, Sandrine Collette réussit un très beau roman, trouvant un équilibre entre l’effroyable et le beau, la poésie poussant au milieu de la poussière.



J’avais adoré Juste après la vague donc forcément hâte de retrouver Sandrine Collette avec son dernier roman!
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Je n’ai pas lu Juste après la vague mais je le note car j’ai beaucoup aimé les 3 titres que j’ai lus de Sandrine Collette.
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je sais que cette auteure n’est pas pour moi, l’instinct. De plus je n’ai pas aimé La route, l’écriture et un truc pas logique à la fin
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C’est le troisième roman que je lis d’elle, tous les trois très différents et j’ai aimé les trois. Mais tu as raison, il faut faire confiance à son instinct. Et si en plus, tu n’as pas aimé La route, tu peux passer ton tour sans regret !
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Je suis en plein dedans. Une auteure que j’adore;
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Je n’ai lu que trois romans d’elle mais les trois m’ont beaucoup plu, elle sait attraper sa lectrice par le col pour ne plus la lâcher !
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Je ne suis pas tentée par les histoires de presque-fin-du-monde normalement… mais bizarrement, là, je suis tentée!
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Ce n’est pas mon truc non plus habituellement, et là je viens de lire La route et celui-ci en l’espace de quelques mois. Et les deux m’ont beaucoup plu !
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Je n’ai lu qu’un roman de cette auteure, plus un autre abandonné dès le début… je ne crois pas que ce soit pour moi non plus.
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Il faut savoir suivre son instinct, comme on le disait avec Keisha. 🙂
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J’ai adoré « La route » de Cormac McCarthy, et j’ai aimé « En un monde parfait » de Laura Kasischke et « Des nœuds d’acier », « Juste après la vague » et « Six fourmis blanches » de Sandrine Collette… Autant dire que je suis assez impatiente d’ouvrir celui-ci ! ^^
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Ah oui effectivement, ton chemin vers ce livre parait tout tracé ! 🙂 J’espère que tu vas y trouver ton bonheur. Je suis curieuse de voir si tu as ressenti aussi une similitude avec En un monde parfait ou si c’est juste le souvenir que j’en garde…
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Ouch, du postapocalyptique, je crois que je vais passer. En revanche, il faudrait que je choisisse un titre pour découvrir l’auteure.
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J’avoue que ce n’est pas vraiment mon truc normalement le post-apocalyptique. Là, je n’avais pas le choix puisque je devais le lire pour le jury Elle. Et en plus, je n’avais pas lu la 4ème de couverture, alors ça a été la surprise totale au moment de l’apocalypse ! 😀
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Je n’ai rien contre le post apo, j’en ai lu, faut juste que l’écriture me plaise
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Moi par contre, je ne suis pas très attirée par le post-apocalyptique, c’est vraiment quelque chose qui me fait fuir en temps normal.
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