Dévorer le ciel de Paolo Giordano

Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?

Elles ont aimé :

  •  Pas grand chose 

Elles ont moins aimé

  •  Le style sec et sans finesse
  •  Les personnages sans profondeur

Dévorer le ciel de Paolo Giordano
Divorare il cielo (08/05/2018)
Traduit par Nathalie Bauer
Parution le 14/08/2019 aux Editions Seuil
464 pages

Présentation de l’éditeur : Dix ans après La Solitude des nombres premiers, un adieu à la jeunesse, un bouleversant roman d’amour et d’amitié.

Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s’appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont « ceux de la ferme » d’à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs.

Teresa l’ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l’unissant à ces trois « frères » pour les vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n’hésitera pas, malgré l’opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d’une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l’image de la génération des années quatre-vingt-dix, tiraillée entre le besoin de transgression et la soif d’appartenance, mais entièrement tendue vers l’avenir, avide de tout, y compris du ciel.

L’avis de Manon :

Lors d’un été chez sa grand mère Teresa rencontre Nicola, Cesare et Tommaso. Des garçons qu’elle retrouvera et perdra de vue durant sa vie qu’elle a décidé de mener au sein d’une communauté. Une communauté qui vit dans une ferme où elle rencontre son grand amour Bern. Une communauté dans laquelle s’installent et persistent tout au long du livre,  la jalousie, les rivalités, les tromperies.

Je suis passée complètement à côté de ce livre dès les premières lignes, le style ne m’a pas attiré comme les personnages je l’ai trouvé froid, sec sans finesse sans aucune profondeur. L’histoire m’a ennuyée, tout m’a paru artificiel.

Quant au personnage principal, Teresa, qu’on accompagne pendant ces nombreuses pages, je l’ai trouvé nonchalante, comme si elle traversait l’histoire sans rien ressentir même pour celui qu’elle est censé aimé. Les relations entre les personnages sont malsaines. Je n’ai même pas ressenti d’amitié ou de lien particulier entre eux. Même quand un drame arrive, je n’ai pas eu un début d’émotion.

Bref pas emportée du tout juste agacée.

L’avis de Cécile :

Pour tout dire, j’appréhendais beaucoup la lecture de ce roman, lu dans le cadre du grand prix des lectrices Elle. Ayant lu des avis très négatifs et d’autres dithyrambiques, je ne m’attendais certainement pas à le survoler sans rien ressentir.

Car oui, c’est bien ce qu’il s’est passé, je suis restée totalement hermétique à cette histoire.

À l’adolescence, lors des vacances annuelles chez sa grand-mère, Teresa rencontre Bern, Nicola et Tommaso. Entre Bern et elle, c’est une histoire qui débute, interrompue chaque rentrée et reprenant chaque été, jusqu’au moment où ils perdent contact. Puis ils se retrouvent jeunes adultes et reprennent leur relation. .
Malheureusement, mon encéphalogramme est resté plat tout au long du roman, mais je ne me suis pas ennuyée non plus. J’ai apprécié la plume de Paolo Giordano mais je n’ai rien ressenti pour ses personnages. Le seul moment d’émotion a été lors des quelques jours se déroulant à Myvatn, car cela m’a provoqué une énorme envie d' »Islande again ».

Peut-être que les personnages ne sont pas assez fouillés, pas assez exploités. De Teresa, la narratrice, on en sait un peu plus mais j’ai trouvé qu’elle manquait d’épaisseur. Quant à Bern, celui qui m’a le plus plu, ses motivations, ses envies sont suggérées mais pas vraiment expliquées et cela m’a manqué. J’aurais aimé en savoir plus sur ce qui le pousse dans ses choix.

Une lecture en demi-teinte, pas une franche déception mais qui sera certainement vite oubliée.


2 réflexions sur “Dévorer le ciel de Paolo Giordano

    1. Et pourtant, il y a eu aussi des coups de cœur, ce roman divise beaucoup. D’ailleurs, ça me surprend parce que je ne le trouve pas exceptionnel, je l’ai déjà oublié….

      J’aime

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