L’Héritage Davenall de Robert Goddard

Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?

Elles ont aimé :

  • L’intrigue bien menée
  • Le style impeccable

Elles ont moins aimé

  • Le manque de femmes dans l’intrigue

L’Héritage Davenall de Robert Goddard
Painting the Darkness (01/09/1989)
Traduit par Elodie Leplat
Parution le 26/09/2019 aux Editions Sonatine
704 pages

Présentation de l’éditeur : 1882. St John’s Wood. Lorsqu’un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L’homme prétend en effet être Sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croit mort depuis dix ans. Si Constance le reconnaît, toute la famille Davenall, en particulier sa mère et son frère, Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu’il s’agit d’un imposteur. C’est le début d’un incroyable puzzle, sur fond d’aristocratie victorienne et de secrets de famille, qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.
 
Considéré par Stephen King comme le meilleur écrivain du genre, Robert Goddard kidnappe littéralement son lecteur avec ce roman d’intrigues où les histoires de pouvoir, d’argent, d’amour et de famille lézardent peu à peu la façade respectable d’une société en pleine décomposition.

L’avis de Manon :

Voici une bonne lecture avec une enquête dont tous les éléments sont délicatement et tranquillement posé avec style par l’auteur. Une enquête qui m’a emportée et laissée patauger dans le doute tout au long du livre.

Onze ans après le suicide de James Davenall aîné de cette riche famille, un homme réapparaît et prétend être ce fils qui avait orchestré ce suicide. Il aurait vécu aux Etats-Unis durant toutes ces années . Il met alors en péril l’héritage et les projets de vie sans ambition particulière mais agrémentés de whisky soda de son petit frère Hugo, le rythme vie de sa mère et menace le mariage de Williiam Trenchard qui avait épousé Constance, sa fiancée de l’époque qui avait eu du mal à faire son deuil.

William se lance éperdument dans une enquête pour prouver qu’il s’agit d’un imposteur. De même pour Hugo, qui de son côté, engage les gens qu’il faut avocat mais met aussi à contribution son oncle pour défendre son héritage et prouver le mensonge. Les pistes et l’enquête s’étoffent progressivement mettant à nu les secrets des Davenall, introduisant de plus en plus de personnages, de témoins. Le doute règne pour tout le monde, ce qui entraîne des revirements dans les clamps.

Ce livre révèlent de multiple duperies, mensonges, rancunes. Même le lecteur se fait son opinion choisi son camp mais, le mien n’était pas le bon. Heureusement la fin est à la hauteur après tant de manipulations.  Une enquête bien ficelée autour de personnages déterminés, passionnée et souvent malmenés. L’auteur se joue de nous et alterne les sentiments face à ses personnages. Je suis passée par le doute la colère la peine, l’agacement, la compassion pour enfin de compte être impressionnée.

L’avis de Cécile :

Constance Sumner doit épouser un baronnet quelques jours plus tard. Malheureusement, son fiancé disparaît après avoir laissé une lettre annonçant qu’il comptait mettre fin à ses jours.
Dix ans, plus tard, la jeune fille a fait son deuil ; elle est devenue une jeune femme, mariée et mère d’une petite fille, lorsqu’un dénommé James Norton fait son apparition et déclare être son ancien fiancé.
Mais ni sa mère, ni son frère, l’actuel baronnet, ni aucun autre membre de sa famille ne le reconnaît. Seule son ancienne nounou pense qu’il dit la vérité.
Si James Norton est bien Sir James Davenall, il va devoir passer par un procès pour réaffirmer son titre.

Sur cette base, Robert Goddard construit un roman foisonnant, où les secrets de famille abondent, regorgeant de mystifications, et tout cela servi par un style impeccable !

Il réussit le parfait mélange entre des personnages bien construits et intéressants, une intrigue complexe mais pas tirée par les cheveux, et un contexte historique parfaitement retranscrit.

Un plaisir de lecture pour un week-end pluvieux !