La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks

Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?

Elles ont aimé :

  • L’ambiance pesante et angoissante
  • Le rythme et les chapitres courts

Elles ont moins aimé

  • Un manque de subtilité dans les personnages

La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks
You were made for this (28/06/2018
Traduit par Romain Guillou
Parution le 02/05/2019 aux Editions Belfond
336 pages

Présentation de l’éditeur : Dans la lignée d’une Lionel Shriver, un premier roman choc qui explore les rapports de domination au sein du couple et de l’amitié, les traumatismes subis dans l’enfance et le vice tapi derrière les apparences les plus lisses. S’appuyant sur une construction machiavélique, Michelle Sacks nous entraîne dans une spirale où chaque personnage révèle son double visage.Sam et Merry ont quitté New York pour s’installer dans un cottage en Suède et élever leur bébé au grand air. Loin de la grande ville, de ses tentations, de sa souillure, les voilà libres de se réinventer. 

Sam, en homme viril et fidèle qui assure le confort et la protection des siens.
Merry, en tendre épouse qui s’adonne à ses nouveaux devoirs de mère au foyer.
Le tableau idéal : au cœur de la nature, l’homme, la femme, l’enfant.

Mais aussi Francesca, la meilleure amie de toujours, venue leur rendre visite.
Francesca, la citadine, la sublime, la femme libre.
Francesca, qui ne se sent chez elle nulle part, qui n’a jamais été choisie par un homme, et qui a de très vieux comptes à régler…

Dans ce lieu de quiétude absolue, l’espace infini a tôt fait de devenir une prison, et la solitude, un miroir tendu à la noirceur des âmes. Tout n’est que mensonge, duplicité et, tandis qu’à la clarté de l’été succède l’obscurité de l’hiver, l’idylle se meut peu à peu en un huis clos hautement toxique.

L’avis de Manon :

J’admire la capacité des écrivains à me tenir complètement angoissée cramponnée à leurs mots et à leur imagination, à me maltraiter et à me manipuler grâce à leur au rythme de leur livre. Je peux dire que ce thriller psychologique a été très efficace et très rythmé grâce à des chapitres courts où les personnages principaux prennent la paroles tour à tour. Encore une très belle lecture Editions Belfond.

Sam et Merry ont quitté les États Unis pour s’installer en Suède dans une demeure idyllique où ils cultivent leur potager, Merry fait des petits pots pour leur bébé de 8 mois. C’est un couple d’apparence parfaite dans une demeure parfaite qui nous est décrit et au bout de quelque pages, cela se craquelle minutieusement. Merry n’est pas forcément la mère et l’épouse parfaite, elle ne se montre ainsi que pour Sam qui lui même se révêle être manipulateur. Ce couple est déjà très suspect. Merry attend sa meilleure amie Franck qui doit arriver de New York. On assiste alors à un huis clos à trois avec au centre ce petit bébé au milieu de beaucoup d’attention. La première partie du livre est d’un calme inquiétant, l’auteur pose lentement le caractère des personnages, les rivalités, les rancunes, les exigences et les mensonges.

Un drame fait basculer la tournure de l’histoire ainsi que le rythme du roman qui devient plus soutenue, l’enquête commence.

C’est un récit difficile qui m’a retournée. J’ai été tenue en haleine grâce au rythme à ces relations malsaines explorés par l’auteur avec un écriture tranchante, maligne, subtile qui installe une ambiance pesante et angoissante. Un thriller que j’ai beaucoup apprécié.

L’avis de Cécile :

Ce roman me faisait envie depuis sa sortie alors quand une lecture commune s’est profilée, je n’ai pas hésité !

Merry et Sam, un couple de new-yorkais, vivent un nouveau départ en Suède avec leur bébé Conor. Une maison en bois rouge à la campagne, un potager, des confitures et du pain faits maison, le décor est planté : profitons de la sérénité d’une vie saine et naturelle.

Oui mais… Oui mais comme on peut s’en douter, tout n’est pas si simple. Les chapitres donnent tour à tour la parole à Merry et à Sam, et dès les premières pages, on sent les fêlures.

Et puis arrive Franck, amie d’enfance de Merry, qui nous offre un troisième point de vue sur la situation.

L’atmosphère devient rapidement malsaine, pour mon plus grand plaisir de lecture, je dois avouer. Chaque personnage semble avoir un « dark passenger » bien présent ! Cela m’a d’ailleurs dérangée par moments, comme si l’auteure avait voulu à tout prix réunir des personnages torturés, au passé trouble, et pour cela, forçait un peu le trait.

Le fait que l’intrigue se déroule en Suède m’a paru assez anecdotique car les personnages restant entre américains et se mêlant très peu à la vie suédoise, il n’y a pas vraiment d’immersion dans ce pays étranger.

Si le style d’écriture n’a rien de notable, il faut reconnaître un très bon rythme à ce roman qui se lit vite et qui ne présente aucun temps mort. Je l’ai d’ailleurs dévoré en deux petits jours.


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