Qu’en ont pensé les lectrices optimistes ?
Elles ont aimé :
- L’ensemble des personnages
- L’atmosphère familiale et de bienveillance qui règne
- La sublime couverture Gallmeister
Elles ont moins aimé
- Devoir refermer le roman

La Nuit des lucioles de Julia Glass
And the Dark Sacred Night (01/04/2014)
Traduit par Anne Demour
Parution le 07/03/2019 aux Editions Gallmeister
496 pages
Présentation de l’éditeur : Kit Noonan est un historien de l’art au chômage avec des soucis d’argent. Son épouse Sandra, exaspérée, le convainc que pour prendre un nouveau départ, il doit trouver la réponse à une question essentielle : qui est son véritable père ? Sa mère refusant tout net d’aborder le sujet, Kit part à la recherche de son beau-père, Jasper, qui l’a élevé pendant plus de dix ans avant de disparaître de sa vie. Ses souvenirs seraient les seuls à pouvoir receler des indices, même ténus, susceptibles de le guider. Et même si ce nouvel éclairage sur le passé risque de raviver des sujets délicats, c’est le seul moyen pour Kit de résoudre l’énigme de ses origines et peut-être de trouver enfin la paix.
L’avis de Manon :
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé la plume de Julia Glass et l’atmosphère de ses romans que j‘ai découverte avec jours de juin. Une ambiance familière dans laquelle on se sent bien. On est accueilli dans une famille, celle de Kit (Christopher). Tous les personnages sont attachants touchants, j’ai eu une impression de bienveillance et de sérénité malgré les relations souvent tourmentées entre les personnages.
A 40 ans, la femme de Kit lui dit qu’il est temps pour lui de partir alors qu’ils mènent une vie familiale paisible avec sa femme et ses deux jumeaux. Il est temps de partir pour connaître la véritable identité de son père que sa mère garde secrète. Pour cela, il se tourne vers son père adoptif, son beau père Jasper avec qui il a gardé des liens malgré la séparation avec sa mère. Jasper va lui permettre d’en savoir plus sur son père. Et j’arrête là pas de spoiler mais la famille s’agrandit. Le panel de personnages s’enrichit grâce à la quête de Kit.
Ici encore L’auteur décortique finement les relations familiales père-fils (même s’ils sont adoptifs), mère-fils ou celle du couple. Ceci toujours avec des personnages attachants parfois par leur passivité, leur résolution ou leur incompréhension de leur entourage. C’est une galerie de personnages bons qu’elle nous offre et qui essaient de créer ou re-créer des liens entre eux.
L’avis de Cécile
Après l’enchantement qu’a été Jours de juin, j’ai été ravie de retrouver la plume si fine de Julia Glass, et même quelques personnages dont mon bien-aimé Fenno. 😍
À l’aube de la quarantaine, Christopher, dit Kit, qui vient de perdre son travail, sombre dans une sorte d’indifférence confortable, un laisser-aller pas si loin de la dépression. Sa femme Sandra le pousse alors à partir à la recherche de son père biologique, dont sa mère n’a jamais voulu lui parler. Au départ de sa quête, il y a Jasper, son père adoptif, perdu de vue depuis quelques années, et qui va le mettre sur la piste de son géniteur, Malachy. Les rencontres qui vont suivre seront magiques et enrichissantes. En parallèle, l’auteure revient sur l’histoire entre Daphne, la mère de Kit, et Malachy.
C’est de quête qu’il est question dans ce roman, de quête, d’identité et de paternité. Les relations père-fils ne sont pas si souvent au centre de mes lectures, et je suis fascinée par le talent de Julia Glass pour dépeindre des liens d’une telle complexité.
Ses personnages sont très attachants et d’une grande humanité. Les figures masculines sont d’une telle profondeur qu’ils entrent immédiatement dans nos vies et dans nos cœurs. Les personnages féminins ne sont pas en reste et j’ai éprouvé une grande tendresse pour Lucinda, dont on découvre un peu le passé.
Le trait d’union entre tous ces personnages est Mal, et sa présence fantomatique est à ce point charismatique que même mort, il semble illuminer chaque ligne de ce roman de son aura.


